Aventures Migratoires : Au-delà des Frontières

Salut salut amaichiin poeple et citoyens du monde ! Comment ça va ? Aujourd'hui, nous consacrerons cet espace à la migration, une aventure issue de mon expérience personnelle. Dans le dernier blog, je vous ai parlé de "Qui suis-je ?" Et en continuant un peu avec ce sujet et mon histoire, aujourd'hui nous parlerons de la migration. Alors commençons par nous mettre un peu dans le contexte..

Définition de la Migration : Eh bien, comme le dit le dictionnaire, il s'agit du mouvement de population qui consiste à quitter le lieu de résidence pour s'installer dans un autre pays ou une autre région, généralement pour des raisons économiques ou sociales, ainsi que pour les animaux en raison des besoins alimentaires.

Les migrations sont abondantes en période de crise économique grave ; comme nous le voyons récemment dans les actualités avec les milliers de Honduriens qui sont partis à pied en traversant le Mexique avec pour destination finale les États-Unis, et l'exode migratoire massif des Vénézuéliens qui parcourent plus de 2000 km pour échapper au Venezuela en direction du Pérou, traversant la Colombie et l'Équateur.

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Dans ces minutes, je vais essayer de vous raconter mon histoire migratoire, l'aventure issue de mon expérience personnelle.

Après avoir terminé mes études universitaires dans la ville de San Cristóbal, au Venezuela, je suis retourné à la maison familiale à Lechería, de l'autre côté du pays. J'ai échangé les montagnes et le climat doux de San Cristóbal contre la famille, la plage, le soleil et le sable. Jeune professionnel fraîchement diplômé, mais sans emploi et apprenant encore quoi faire de ma vie. Nous parlons des débuts d'une ère de changements au Venezuela à tous les niveaux, économique et social, après l'élection d'Hugo Chávez Frías au pouvoir dans le pays et le changement de la Constitution en 1999.

Malheureusement, au Venezuela, il est très difficile pour un jeune de commencer sa vie d'adulte indépendant sans l'aide de ses parents. On peut difficilement trouver un emploi qui paie assez pour couvrir le logement, la nourriture et le transport. Moi, un garçon aventureux toujours en quête d'apprentissage, désirant grandir et découvrir le monde, me sentais piégé. Après de longues discussions et des études de possibilités avec mes parents, nous sommes parvenus à la conclusion que le mieux pour moi était de quitter la maison, de chercher, d'étudier à l'étranger ou de tenter ma chance ailleurs dans le monde.

Ma première tentative de migration était prévue pour l'Afrique du Sud... oui, imaginez, l'Afrique du Sud ! Un pays magnifique dans toute sa splendeur. Salutations à mon peuple magnifique d'Afrique du Sud, un pays que j'ai eu l'occasion de connaître et de visiter il y a quelques années. J'étais hébergé chez un cousin, je travaillais dans l'entreprise du mari de ma cousine, nous avions même parlé d'une voiture que mon père achèterait pour m'aider à mon arrivée. Le visa ou le permis de séjour était apposé sur mon passeport, les vols réservés de Caracas à São Paulo, au Brésil, puis à Johannesburg. Ils avaient même organisé une fête d'adieu pour moi...

Mais, alors, alors, alors... (imaginez ce qui s'est passé). Deux jours avant le voyage, j'ai décidé d'annuler tout. Oui, j'ai tout annulé ! Le vol a été annulé et j'ai appelé mon cousin pour dire : merci, mais je ne pars pas. Cela m'a fait peur à la dernière minute. J'ai commencé à penser : qu'est-ce que je vais faire si loin, tout seul ? Ce n'est pas comme si je pouvais me prendre et venir visiter mes parents une fois par mois, voire tous les trois mois. Les billets coûtent cher. Que vais-je faire là-bas tout seul ? Eh bien, ça m'a fait peur, et la lâcheté a gagné. J'ai donc pris la décision de rester chez moi et d'aider mes parents, surtout avec la situation que traversait le pays. Et ainsi, j'ai clos le chapitre de la migration vers l'Afrique du Sud.

Un certain temps a passé et j'ai trouvé un emploi. J'étais à la maison et, entre une chose et une autre, j'ai mis de côté le désir de partir. En 2002, le Venezuela a connu une grève civique nationale. Les problèmes de pénuries, d'augmentation des prix et d'inflation du gouvernement autoritaire de Chávez ont conduit le pays à une grève nationale de la compagnie pétrolière et de nombreuses autres entreprises. Des marches dans les rues et des protestations.

Le 11 avril 2002, Chávez, à la télévision nationale, décida de licencier et de destituer les dirigeants et les travailleurs de la PDVSA (Compagnie pétrolière du Venezuela), criant à la télévision leurs noms et les renvoyant ! C'est à ce moment-là que mon père a été licencié de son poste. À cet instant, nous avons réalisé que la situation au Venezuela ne s'améliorerait pas, mais irait de mal en pis. Et j'ai dû enfiler mon pantalon et quitter le pays à la recherche d'un avenir meilleur et de la sécurité pour ma famille.

Ce jeune homme qui avait peur d'aller seul en Afrique du Sud a dû prendre en charge et être le chef de famille pour migrer et protéger ma mère et ma sœur. En raison de problèmes de documents de voyage et de la situation chaotique des licenciements des employés de pétroliers, mon père n'a pas pu quitter le pays à ce moment-là et a décidé de nous faire sortir en premier, me laissant responsable de la famille. Imaginez le moment où nous prenons cet avion. Là a commencé une nouvelle vie, une fuite, une issue. Un moment qui a marqué nos vies et a été un point décisif dans notre quotidien.

(Sans savoir que quelques années plus tard, je me lancerais dans une autre aventure migratoire, mais cette fois-ci au Mexique, une histoire que je raconterai un de ces jours !.)

Comme le dit la définition, un mouvement de population qui consiste à quitter le lieu de résidence pour s'installer dans un autre pays, généralement pour des raisons économiques, sociales et, dans ce cas, politiques chaotiques. C'est ce qui s'est passé : fuir le pays où nous sommes nés, qui nous a vu grandir, tout laisser derrière, prendre le contrôle de notre avenir, prendre des décisions qui changeraient notre vie pour toujours. Eh bien, nous avons quitté le Venezuela avec une valise chacun, un sac à dos et des millions de sentiments mélangés. L'incertitude sans savoir exactement à quoi s'attendre ou que faire, mais prêts à nous réinventer et à grandir, avec des peurs, mais avec le désir, avec de la tristesse, mais déterminés.

Nous avons passé quelques jours aux États-Unis pour pouvoir analyser un peu plus la situation et essayer de planifier comment et quoi faire. Un moment pour se détendre après le départ stressant du pays et pouvoir voir clairement l'avenir, ce qui nous attendait. Pendant ces jours, nous avons rencontré des gens merveilleux, des êtres humains brillants qui nous ont aidés, guidés et soutenus sur notre chemin.

"Là, nous étions, juste de passage, mais chaque endroit visité, chaque minute passée était immense et très reconnaissante, car cela nous préparait pour notre destination finale."

"Dans le prochain récit, je vous parlerai de la suite de ce voyage et de mon arrivée au Canada, notre destination finale. Si vous avez des questions ou souhaitez en savoir plus sur mon histoire d'immigration, n'hésitez pas à m'écrire dans les commentaires. Posez des questions, suggérez des sujets, et je vous répondrai avec reconnaissance à tous. Merci, Bizz Bizz et jusqu'à la prochaine aventure... vivant le Canada et le monde, une aventure à la fois ! Au revoir !"